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Couverture du DVD de La Cité de le Peur

Voici le script de La Cité de la Peur vérifié plusieurs fois, j'espère qu'il est complet, si jamais vous trouvez une faute signalez le moi à "lesnuls_@hotmail.fr". Merci et bonne lecture.

Lien vers le chapitre :

RED IS DEAD

Sandy : AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHH !!!!
Benjamin : Du calme Sandy c’est moi !
Sandy : Oh mon dieu Ben il va tous nous massacrer ! ooooooooooooh !
Benjamin : Sandy il faut toujours que tu dramatises ! Cet affreux Youri est mort ! Youri n’est plus qu’un affreux souvenir maintenant ! Cet affreux cauauchemar est terminé !
Sandy : Oh Ben, il nous détestait parce que nous gagnions de l’argent ! Et dans son optique prolétarienne le profit lui était insupportable! Oh mon dieu ! Il a massacré Jim ! Suzanne ! Ludovic ! Maximilien ! Et Toto aussi !- meooow - Oooooh !
Benjamin : Je sais c’est affreux ! Mais les Johnsons arrivent ce soir et je ne veux pas qu’ils voient ce massacre ! Je vais mettre un peu d’ordre. Va prendre un bain, il ne peut plus rien nous arriver d’affreux maintenant !
Sandy : la, la la la la ! Il ne peut plus rien...
Benjamin : Nous arriver d’affreux maintenant !
Sandy : Mmmmmmmmh ! Ce bon bain m’a fait du bien !
Benjamin : Sandy attention !
Sandy : Aaaaah…
Benjamin : Oh Sandy je suis désolé mon dieu c’est affreux !
Sandy : C’est pas grave mon chéri. C’est pas grave du tout.

L’affreux Youri s’est réveillé et Ben a assommé Suzanne et cherche les clés pour ouvrir la porte de sa décapotable.

Benjamin : Zut !
Youri : j’approche…
Benjamin : J’te rappelle c’est affreux ! Zut, l’aspirateur, j’ai oublié de l’éteindre !

*MAZOUT.NE PAS SE JETER DEDANS.*
Benjamin : Allo ? - Attention Benjamin, derrière toi c’est affreux !-
*MAZOUT. NE PAS SE REJETER DEDANS.*
Benjamin : Meurs, pourriture communiste !
Et toc !
*Red is dead. Adieu Youri. *

Odile Deray : Alors ça vous a plu? Eh, attendez ! Je ne sais pas si vous l’avez constaté, mais à la fin du film quand même ça bouge, hein ! Moi j’trouve qu’il y a beaucoup d’action. S’il vous plait ! Si vous vous êtes endormi, si vous voulez revoir le film, il y a d’autres projections prévues. Et partez pas sans votre dossier de presse !
Odile Deray : je me présente. Je suis l’attachée de presse, Odile Deray. Alors vous prenez un dossier, et s’il vous manque des renseignements vous pourrez toujours me joindre au Martinez, hein ?
Journaliste : Madame je n’écrirai rien sur ce film c’est une merde.
Odile Deray : Mais ça mérite une deuxième vision, rappelez moi hein !

Journaliste : Madame je vous pise à la raie !
Odile Deray : Deray ! Odile Deray ! De toute façon c’est moi qui vous appelle !
Ouvreuse : Odile ! Je vous avais dit que devant la recrudescence il ne fallait pas laisser votre sac à terre ! Regardez, il est vide !
Odile Deray : Pfff ! Merci Jeannine !
Ouvreuse : La direction décline toute responsabilité. Attention ce film n’ayant pas reçu son visa d’exploitation les spectateurs sont priés de vérifier …

OH ATTENTION CHERIE ÇA VA COUPER

Festival de Cannes, premier jour

Projectionniste 1 : C’est quoi, ca de l’hermine tachetée qu’est ce que c’est, je vais pas crier je te dis je ne vais pas crier, combien ?
Odile Deray : A demain m’sieur Jacques.
Projectionniste 1 : Hein ? Uuuune seconde mon poussin. Comment ?
Odile Deray : Je dis à demain ! J’espère qu’on aura plus de monde qu’aujourd’hui, hein !
Projectionniste 1 : Moi de toute façon j’suis payé pareil. Couvrez vous il pleut.
Odile Deray : Je crois que ca s’est arrête là. Ah…Bon allez. Mes amitiés à votre épouse hein !
Projectionniste 1 : Ouais. J’y manquerais pas ! Quoi ? Alors. C’est combien ?
Odile Deray : Au revoir !
Projectionniste 1 : C’est combien de l’hermine tachetée ? Non, mais non je ne vais pas crier ! …Combien !!!
Projectionniste 1 : Ah non non non c’était mortel aujourd’hui. Mais ne change pas de conversation !…Non plutôt crever que de vendre ma caravane….je te dis que moi vivant... Quoi ? Quoi ? Mais…
Le chat : meooooooooooooooooooow !
Projectionniste 1 : Oh attention chérie ca va couper.


Cannes, deuxième jour

L’épouse : Scusez moi. L’enterrement aura lieu mardi prochain.
Odile Deray : Mardi ? Ben non je pourrai pas. Sinon je serai venue avec plaisir hein !
L’épouse : C’est gentil. J’espère au moins que le soleil sera de la fête, c’est plus gai, enfin moins triste !
Odile Deray : oui !
L’épouse : Pardon du thé ?
Odile Deray : Volontiers oui merci. ..C’est lui ?
L’épouse : Non ca c’est mon chien !
Odile Deray : Oh bien sur oui. Parlez moi de lui je le connaissais assez peu finalement.
L’épouse : C’était un très beau berger allemand, bien dressé on a tout les papiers !
Odile Deray : Non non je parle de votre mari.
L’épouse : Jacques…Ils me l’ont massacré avec la faucille et le marteau, mais si vous l’aviez vu en entier, bel homme, bien, propre, généreux… généreux oui…pardon du sucre ?
Odile Deray : 16 ! C’est amusant parce que le film dont je m’occupe c’est l’histoire d’un tueur qui tue les gens à la faucille et au marteau, c’est incroyable non ?
L’épouse : Oui. Regardez, c’est son dernier cadeau. Je lui ai dit Jacques mais c’est de la folie faut vendre la caravane ! Vous savez ce qu’il m’a dit. Il m’a dit banco.
Odile Deray : Oh l’effet que ca m’a fait ce matin quand j’ai ouvert le journal et que j’ai vu qu’on parlait de mon film !
L’épouse : Je l’entends encore... Banco... Un vrai capricorne celui là...
Odile Deray : Remarquez forcément je suis attachée de presse alors qui dit attachée de presse, dit presse !
L’épouse : Pour se qu’on s’en servait de cette caravane en plus... pfou…
Odile Deray : Et quand je pense qu’il a fallut un meurtre pour qu’on parle de mon film... C’est quand même hallucinant non ? Enfin quand je dis parler y’a un journal qui en a parlé.
L’épouse : On s’en est jamais servi de la caravane. Ah si une fois.
Odile Deray : Non deux ! Y’a eu deux journaux. Remarquez qui aurait été en parler j’ai personne du film ! Le metteur en scène : il est à l’asile, le producteur : il est en taule, le comédien… ah si, je crois qu’il est libre je crois qu’il a rien tourné depuis !
L’épouse : Vous croyez qu’on s’en serait servi de la caravane, eh ben non. Ca faisait des mois qu’elle trainait dans le garage à prendre la poussière.
Odile Deray : Parce que si je le fait descendre, alors là je fais monter la sauce ! Les gardes du corps tout le tralala ! Et puis je vois déjà les titres des journaux : la vedette de « Red is dead » descend à Cannes au péril de sa vie ! Oh c’est bien, ca ! Vous avez un téléphone ?
L’épouse : Je lui ai dit Jacques, c’est l’hermine ou la caravane ! Il a dit : banco.


-Cannes midi !-
*meurtre du député vert Jacques Lelong *
mm, mm… « Oh, la belle prise ».
Télé : Alors est-ce parce qu’il s’opposait au projet Martoni, la construction de l’hôtel Megamilton sur la plage de Cannes, que l’écologiste Jacques Lelong a été tué ! Des explications par téléphone, Philippe Loulou. Philippe, vous nous entendez ? - Très bien Michel. Effectivement on a retrouvé son corps - Ca va ? – Ca va bien, on a retrouvé son corps sur une des îles de Lerins , noyé depuis une semaine d’après l’autopsie, le corps du député vert était tout bleu, bleu comme le ciel azuré - Philippe, de lourdes présomptions pèsent sur Jean Paul Martoni, actuellement - oui Michel, le leader du RPN est en ce moment même entendu par la justice, il risque ma foi une inculpation d’un moment à l’autre - Bien, et bien vous nous rappelez dès qu’il y a du nouveau. Un mot du festival du film maintenant puisque c’est l’arrivée aujourd’hui du réalisateur boldave Mevatlavé Kraspeck, son film « Cafard d’Automne » est l’un des favoris de la sélection, l’aura-t-il, l’aura-t-il pas. Et puiis, restons à Cannes avec ce meurtre étrange d’un projectionniste au cinéma le Calour, rappelons que la victime projetais un film d’horreur. Du nouveau pour nos amis d’Outre Quievin qui aiment la batavia ! en effet elles -

Paris, le même jour

Policier : Kara !….Le patron te demande !
Kara : Pardon Marc, chui désolé, comme j’arrête de fumer en ce moment chui un peu nerveux….
Marc : C’est rien ! De toute façon j’avais pleins de problèmes avec ma femme en ce moment… et puis, ils m’ont sucré la garde de la gosse, et ma femme tu sais…

VOUS ETES ODILE DERAY ?

Tifanie : Yes….yes….yes….yes.
Kara : Salut Tifanie ça va? Oh dis donc c’est joli ça c’est quoi, c’est du cachemire ?
Tifanie : C’est du coton.
Kara : Tifanie, je veux pas te prendre la tête avec ça, mais est-ce que je peux dormir chez toi ce soir, parce que j’ai perdu ma mère ce matin.
Tifanie : Elle est morte ?
Kara : Non non j’l’ai perdue. C’est à dire que je l’ai perdue quoi elle était là et pouf, je l’ai perdue … Mais mon chien est mort par contre. Alors si je pouvais dormir chez toi tu vois juste pour avoir une présence un compagnon pour pas être seul.
Tifanie : Ca fait trois fois qu’il est mort ton chien.
Kara : Ah mais il a beaucoup souffert hein.
Patron : Karamazov est arrivé ?
Tifanie : Oui monsieur il est là.
Patron : Faites-le entrer.

Kara : J’ai pas fait exprès patron c’était un accident
Patron : Je ne vous parle pas de la princesse Valoni. J’ai reçu ce matin un coup de fil du festival de Cannes. Vous connaissez Cannes ?
Kara : Euh, j’y suis allé en colo quand j’avais sept ans.
Patron : J’étais sur que vous étiez l’homme de la situation. Bien ! Vous prenez l’avion Paris-Nice de 10 heures. Hum. Ce qui veut dire qu’il ne devrait pas décoller avant 13 heures.
Kara : Oui parce que là il est 11 heures.
Patron : Et alors ? La personne à protéger est une vedette de cinéma. Simon Jérémie. Vous le réceptionnez à Nice, votre contact s’appelle Odile Deray. D E R A Y. L’attachée de presse. Vous resterez toute la durée du festival. Mais attention, ce ne sera pas une partie de plaisir. L’attachée de presse m’a parlé d’un tueur à la faucille et au marteau. Un tueur mystérieux qui aurait un rapport avec son film, une histoire d’idenreyrgyerevrtification ou quelque chose comme ça. Vous me suivez ?
Kara : Oui, oui en gros oui.
Patron : Pull. Ce qui veut dire : que vous arrêtez la protection rapprochée avec la princesse Valoni.
Kara : Mais, non euh, pourquoi.
Patron : J’ai promis à ses parents de vous éloigner, jusqu’à son avo…
Kara : Jusqu’à son quoi ? Pardon ?
Patron : Jusqu’à son avortement.
Kara : Mais, yavè le….
Patron : Pas de mais ! Ca suffit les conneries. Et pour une fois, essayez de penser avec votre tête, et non pas avec votre… !


Arèoport de Nice. Arèoport de Nice. Deux minutes d’arrêt.

Kara : Euh… Odile Deray ?
Dave : Non.
Kara : Oh Pardon, excusez-moi, je cherchais Odile Deray.
La Foule : C’est elle.
Kara : Vous êtes Odile Deray ?
Odile Deray : Non je suis le pape et j’attends ma sœur… C’est moi !
Kara : Ah ! Euh. J’suis envoyé par l’agence Security.
Odile Deray : Et vous êtes ?
Kara : A l’aréoport.
Odile Deray : Ca je sais, mais…Votre nom c’est quoi ?
Kara : Oh, Serge ! Karamazov. Aucun lien jsuis fils unique.
Odile Deray : Ah !
Kara : Non parce que Karamazov, les frères, aucun lien, fils unique.
Odile Deray : Ah d’accord, oui bien sur. Ah ah ah ah ah !!Oui oui oui, c’est drôle.
Loulou ? Loulou ? Loulou ? Loulou ? Oui, c’est moi.
Odile Deray : Cigarette ?
Kara : Non merci, essais d’arrêter.
Sylvie : Et voilà, au revoir Simon.
Simon : Au revoir Sylvie.
Odile Deray : Le voilà !
*Attention ! Les avions à destination de H_ et P_ sont attendus quai n°7. Attention ! L’arrière de l’appareil de dessert pas les villes de H_ et P_.
Odile Deray : Bonjour Simon je suis Odile Deray. Simon Jérémie, voici Serge Karamazov.
Kara : Aucun lien !
Odile Deray : Voilà, donc monsieur Karamazov qui sera chargé de votre confort, de votre sécurité. Vous avez des bagages Simon ?
Simon : Ah bah non ! On m’a dit de venir pas de venir avec des bagages! Pourquoi fallait que j’en prende ?
Odile Deray : Non non c’est pas grave ! Allons-y !
Kara : Dites on n’attend pas votre sœur ?

Odile Deray : Bon Mr Karamazov vous conduisez moi je passe derrière. Vous Simon vous prenez la place du mort. … Non, bon, Simon Simon, mettez vous là vous serez mieux, hein ?
Simon : D’accord !

Direction assistée… Intérieur cuir…..Condamnation centrale des portes…..Safrane série limitée palme d’or, une voiture, qu’elle est bien pour la conduire.

Odile Deray : Je vais faire de vous une star Simon. Une vraie star ! Comme publicité on pouvait pas rêver mieux ! Un vrai meurtre comme dans votre film ! En plein festival de Cannes ! Va falloir faire des photos au fait hein ! Vous faites des photos Simon ?
Simon : Oui !
Odile Deray : Très bien ! J’aime bien travailler avec de bonnes photos ! Vous savez les allemands adorent le film ! Ils ont toujours eu beaucoup de goût les allemands c’est vrai hein ! Les danois aussi d’ailleurs ! Vous savez parler danois Simon ?
Simon : Non !
Odile Deray : Non ? Oooh. Il va falloir apprendre, hein ! skol often struu ! Répétez après moi : skol often struu.
Simon : skol often struu.
Odile Deray : Oh mais non je suis sotte c’est du suédois !
Simon : Romé no chsoui sote cadousouédoi.
Kara : Mais, attends, attendez... Excusez moi, parce que si vous faites toujours comme ca, moi comment voulez vous qu’avec le truc je fasse le chose. Attendez, tenez… il est quelque part…..Tenez ! Comme ça c’est plus prudent ! Ca va derrière ?
Simon : Héhéhéhé ! Oui ! Héhéhéhé !
Odile Deray : Je vous ai réservé une chambre au Martinez. Vous connaissez le Martinez Simon ?
Simon : Non !
Odile Deray : Vous y serez très bien ! Je vous veux comme un coq en pâte ici ! M’sieur Karamazov va falloir emmener Simon partout hein ! Il va être très sollicité vous savez ! C’est l’effet Cannes !
Kara : Vous pouvez m’appelez Serge si vous voulez !
Odile Deray : Regardez la route Kara ! Simon, vous me direz où vous voulez diner ce soir.
Simon : Beeeeeeeeeeeuuuuuuuuuuuuhhh !
Kara : Oh merde ! Qu’est ce qui a vous êtes malade en voiture ?
Simon : Non ! Non c’est parce que quand je suis content je vomis ! Et là j’suis Hyper content !
Odile Deray : Au fait j’ai laissé mon agenda à la salle ! Le cinéma est pas très loin j’irai à pied, jetez moi ici ! – Merde !


Simon : A votre avis, c’est qui le plus fort, l’hippopotame ou l’éléphant ? Non parce que l’hippopotame c’est quand même très très fort !
Kara : Bonsoir, nous avons une réservation pour Karamazov et Jérémi s’il vous plait.
Réceptionniste : Oui, si vous voulez bien remplir cette fiche.
Simon : Vous avez pas faim ?
Kara : Non.
Simon : J’ai faim ! J’ai faim J’ai faim J’ai faim J’ai faim J’ai faim!!
Kara : Oooh, on peut se tutoyer?
Simon : Ouè hèhèhèhèhè !
Kara : C’est plus sympa! T’es lourd!
Simon : Mais j’ai quand même faim.
Kara : Bon ok, qu’est ce que tu veux manger ?
Simon : Euh, n’importe quoi, des gencives de porc ?
Kara : Excusez moi, vous savez où est ce qu’on peut manger de bonnes gencives de porc dans le coin ?
Réceptionniste : Chez Laplaud, les meilleures gencives du littoral. Voulez vous que je vous réserve une table ?
Kara : Oui.


Projectionniste 2 : Oui oui tu es toute à moi… moi... moi aussi je suis tout à toi. Tout à toi tout entier...mon corps tout entier est à toi. mmmon amour! Tu me tues toi, tu sais tu me tues. A qui c’est mon nez ? Voui ! Voui ! À qui c’est mes oreilles ? Voui ! Voui ! A qui c’est mon ventrou ? Voui ! Voui ! A qui y sont mes pieds ? Non ! Non ! Akisé, akisé, akisé ... Une seconde voulez vous ? A qui c’est ma, à qui c’est ma, ça va couper chéri !

Groom : Alors vous allez être content parce que l’an dernier c’est Nicoletta qui avait votre chambre
Kara : Sécurité, je passe en premier !
Groom : Et vous voulez que j’allume ?
Kara : Je trouverai !
Groom : Alors comme ça vous êtes acteur ?
Simon : Euh euh ! Oui !
Groom : C’est bien ça….Et, et vous avez fait comment pour entrer dans le cinéma?
Simon : C’est parce que je connais l’ouvreuse.
Groom : Ah oui ! Eh les relations ça sert hein ! Moi je connais personne.
Kara : C’est bon on prend la chambre. Mais rangez un peu. Je veux dire avec le prix qu’on paye, c’est quand même le minimum c’est qu’il y est un peu de ménage qui soit fait ! _ (pose sur la table un tube de gel sa trompette et des tampax entre autres…)
Groom : Eh dites, ça vous ennuie de me signer un petit autographe ?non ? Alors, voilà, c’est pour ma sœur, c’est pour Edwige, pur, non pour vous avez écrit pur… pas de h, Edwige avec un « e »… pas… o-u pas ou ! W ! Edwige !
Simon : Ah oui!
Groom : Voilà c’est bien….. Et le « e » à la fin ? Voilà. Merci beaucoup. Ah, mais vous avez oublié de signer !
Kara : Voilà, merci.
Groom : La clef.
Kara : La clef.
Au revoir -
Kara : Bon, Simon, pour les lits comment on fait ? On tire à pile ou face ?
Simon : Beeeeeeeuah !
Kara : Ok… Donc, moi, je prends l’autre….
Simon : J’suis hyper content !


LAISSEZ LA POLICE FAIRE SON TRAVAIL…

Odile Deray : Aaaaaaaaaaaaah ! Aah.Aaaaaaaaaaaaaah !
Odile Deray : AAAAAAAAAAAAAAAAAaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa aaaaaaaaaaaaaaaaaahhhh !

Journalistes : Commissaire ! Commissaire ! Commissaire !
Que s’est-il passer ? Où en est l’enquête ? C’est le deuxième meurtre qui a eu lieu dans ce cinéma ! Pensez vous que le film soit vraiment mauvais ?
Commissaire Bialès : Ecoutez, laissez la police faire son travail, dès que j’aurai de plus amples informations croyez bien que vous en serez les premiers informés.
Journalistes : Commissaire, peut on parler de tueurs en série ? Qu’on a craindre les festivaliers ?
Commissaire Bialès : Ecoutez, laissez la police faire son travail, dès que j’aurai de plus amples informations croyez bien que vous en serez les premiers informés.
Journalistes : Mister ... Cannes have a serial killer now ?
Commissaire Bialès : Hum listen, lets the police do the job, be sure I’ll give you answers as soon as possible
. Journalistes : Skoll often struu … serial killer often struu.
Commissaire Bialès : Lus, lat pollissier gra sitt jobb jhg konner att informera er se fort jag vat mera.
Journalistes : Tak.
Journalistes : Le commissaire Bialès porte un costume laine et soie croisé six boutons avec chemise et cravate aux moti
fs rappelant ceux de Kander… Commissaire Bialès : C’est vous qui avez prévenu la presse ? Bravo vous avez fait vite hein !
Policier : Non, ca c’est, la personne qui a découvert le corps, une certaine …Odile Deray.
Commissaire Bialès : Deray. La victime a été tuée à la saucisse et au marteau.
Policier : Euh, non commissaire, faucille. Enfin c’est ce que pensent les types du labo.
Commissaire Bialès : On lit saucisse un peu quand même hein ! Bon d’autres indices ?
Policier : Oui ! Le tueur a gravé une deuxième lettre sur le mur, la première était un O ; la deuxième est un D. On ne sait pas ce que ça veut dire, mais les types des chiffres et des lettres sont dessus.
Commissaire Bialès : O D…D O…do, la note !do ? Sûrement un musicien ?
Policier : Ah commissaire ! Le type qui a fait ça est un maniaque, j’espère que vous avez le cœur bien accroché parce que c’est une véritable boucherie à l’intérieur.
Commissaire Bialès : Le crime a eu lieu où ?
Policier : Ici.
Odile Deray : C’était horrible. Elle était là, dans le coin, avec ses, ses, huit grosses pattes velues, et…
Policier : Commissaire, Mlle Odile Deray, qui a découvert le corps. Mlle Deray, vous connaissez le commissaire Biales ?
Odile Deray : Non ?
*Né le 25 juillet 1950 à Oran en Algérie, d’une mère artiste de variété, Alicia Limpérou, et d’un père gendarme, Maurice Biales, le petit Patrick Emfrè Tiburce Biales est fils unique. Heureusement que maman Biales est là pour partager ses jeux d’enfant, car papa Biales est souvent absent. En 1962, les Biales quittent l’Algérie et arrivent à Nice. Puis, de Nice, ils prennent le bus et s’installent à Cannes. Patrick a 12 ans. Voulant faire plaisir à la fois à sa mère et à son père, il hésite entre une profession artistique et policière. Mais le destin décidera pour lui, puisqu’en 1968, pendant les évènements, son père meurt, étouffé la tête coincée dans une grille d’arbre. Il embrasse alors la carrière policière et abandonne les études de trapèze. 1971 : il sort 10ème de l’école de police de Nice, avec une moyenne de 11/20, ce qui est bien, mais pas top. – devrait être attentif en cours au lieu de se pavaner - C’est après avoir élucidé le mystère du téléphone jaune, et celui du labyrinthe maudit, qu’il est promu inspecteur. - Mr Biales ? Combien de lettres ? Euh, 9 lettres, policiers. Puis il gagne à la finale régionale des chiffres et des lettres, et devient ainsi commissaire principal de la ville de Cannes, fonction qu’il occupe aujourd’hui encore. * Odile Deray : Enchantée commissaire !

ON CONNAIT LA NANA QUI A DECOUVERT LE CORPS !

Kara : Pardon … Pardon … Pardon … (au videur) On connaît, euh, la nana qui a découvert le corps !
Videur : Ok c'est bon entrez.
Non, non pas toi. J'ai dis pas de basket.
Kara : Pardon ? …Pardon, mademoiselle Deray est là ?
Policier : Ah non, elle est partie se changer. Et après ils l’ont emmenée au commissariat.
Kara : Pfffffff, c’est embêtant ça, ça m’arrange pas du tout! Je vous explique, je suis arrivé y’a 4 h à l’aréoport de Nice, on m’a donné ce monsieur à garder, moi…. Moi je le garde, hein, normal, hein, c’est, c’est mon boulot.
Policier : Normal, j’comprends.
Kara : D’entrée il me vomit dans la voiture, mais un truc monstrueux quoi, je sais même pas si ils vont ravoir les sièges. Dans la chambre rebelote, bref on est là, on était censé se retrouver au resto, donc on est là on est au resto, lui il a faim, il a rien mangé il a rien avalé, il a pris, quoi, un jus d’orange, on attend on attend elle arrive pas.
Simon : Eh, eh t’as vu c’est une Kineton !
Kara : Hein ?
Simon : C’est une Kineton!
Kara : Oui c’est une Kineton oui. Voilà maintenant je me retrouve avec lui sur les bras, qu’est ce que j’en fais moi.
Policier : Bah oui j’sais bien.
Simon : Non mais c’est dingue, c’est la première fois que j’en vois une en vrai, une Kineton !
Kara : Tiens regarde, tu l’as vue de près ? Non vas voir. Alors après, parce que après elle appelle, elle appelle elle me dit qu’elle a découvert un deuxième meurtre, que ça va un peu la retarder qu’elle est encore au cinéma je veux dire, admettons. Combien de temps ça prend pour découvrir, euh, un corps. Combien. Une heure, une heure et demie ?
Policier : Oh maxi, maxi.
Kara : Ne touche pas, les trucs! Voilà maintenant ça fait plus de deux heures et vous me dites qu’elle est au commissariat, moi je sais plus quoi en faire de lui.
Policier : Vous avez pas pensé à l’emmener à l’Aquasplash ?
Kara : Ah non tiens ! Simon demain on ira à l’Aquasplash.
Simon : Beeeeeeeeeuuuuuuuuuuuuh !
Policier : Ah bah le voilà le jus d’orange !

Philippe Garcia : Je suis Philippe Garcia et voici les inspecteurs Samps et Bestel.
Commissaire Bialès : Mademoiselle Deray, je dois vous informer que cet entretien sera filmé intégralement.
Inspecteur : Hum.Ca va pas être possible, commissaire. Il est pété le truc. C’est Bestel il a mal mis la casette tout à l’heure ça a tout niqué. Commissaire Bialès : Mademoiselle Deray je dois vous informer que cet entretien sera intégralement pas filmé.
Odile Deray : (Mange une saucisse)
Philippe Garcia : Mademoiselle Deray, il est interdit de manger de la choucroute ici.
*choucroute interdite *
Odile Deray : Oooh. Et qu’est ce que vous allez me faire ? Me coffrer pour mangeage de choucroute prohibé ?
Commissaire Bialès : Mademoiselle Deray, pouvez vous nous parler s’il vous plait, de vos rapports avec les victimes, Messieurs Jacques et, comment s’appelle l’autre ?
Philippe Garcia : Mireille !
Commissaire Bialès : Monsieur Mireille.
Odile Deray : Aucun ! Je les ai engagés pour projeter le film, ils sont morts.
Commissaire Bialès : C’est donc le deuxième meurtre autour de ce film.
Odile Deray : Exact !
Commissaire Bialès : C’est bon pour la publicité ça. Votre travail, c’est qu’il y a un max de pub autour de ce film. Je me trompe ?
Odile Deray : Oui. Sur « qu’il y a ». C’est qu’il y ait un max de pub, qu’il faut dire.
Commissaire Bialès : Ne jouez pas sur les mots, mademoiselle Deray.
Odile Deray : Commissaire, vous ne me croyez tout de même pas assez stupide pour tuer des gens comme on tue dans mon film, tout ça pour qu’il marche mieux ?
Commissaire Bialès : Personne n’a dit que vous étiez stupide !
Inspecteur : Si, moi ! Au début. Mais maintenant non je vous trouve super.
Odile Deray : Ecoutez je ne les ai pas tués si c’est ce que vous avez en tête. Vous n’avez qu’à me faire passer au détecteur de mensonges !
Commissaire Bialès : Pourquoi pas.
Philippe Garcia : Ah ça va pas être possible chef. Y’a Bestel qui a voulut essayer un truc, il a branché le détecteur sur sa CB, ça a fait, euh… pfft !
Commissaire Bialès : Oui ça va ça va .Bon mademoiselle Deray il ne faudra pas quitter Cannes pendant quelques temps.
Odile Deray : Je n’en ai aucunement l’intention. Avec ce qui se passe en ce moment, j’ai du pain sur la planche.
Grimaldi : Commissaire ! Je reviens du Cameo regardez ce qu’on a trouvé coincé dans une porte. Un doigt !
–aaaaaaaaah !_
Policier : Non je déconne ! Non c’est ça qu’on a trouvé.
Commissaire Bialès : Du tissu…Qu’est ce que ça peut bien être…
*L’origine du tissu remonte à la nuit des temps. On estime son apparition aux alentours de longtemps avant Jésus Christ. *


Télévision : La fourmi n’est pas prêteuse …
Retour en France avec le meurtre de Jaques Lelong député vert. Jean Paul Martoni est inculpé mais le leader du RPN reste introuvable, malgré les nombreuses convocations du parquet, un reportage de Jean Jacques Istadelle… bien petit problème je crois de nos amis de la technique, qu’ i me disent… bon d’accord passons directement au festival du film avec ce soir en compétition officielle, et bien la projection de Octet, ou la démission du forgeron, du réalisateur Ousvek Merjowski Ibiskivakzt, à qui on doit également le très très émouvant…pardon…d’accord. Voilà on me signale que le reportage décidément n’est pas tout à fait prêt, alors, et bien je vous propose de rester de rester! J’en bafouille! Dans cette bien belle ville de Cannes avec le deuxième meurtre d’un projectionniste assassiné à la faucille et au marteau alors qu’il projetait un film d’horreur, Red is dead. L’attachée de presse a été entendue par le commissaire Biales, elle déclare ne rien savoir sur cette affaire, mais engage les gens à aller voir le film, un reportage de G…
*bwwwwwwwwwwwwww *
Télévision : Ah, on me fait signe que non…


Voix off de Kara : Cannes, troisième jour
Voix off de Simon : Wahhh ah ah… quelle heure il est ?
Voix off de Kara : 9h30 AM.
Voix off de Simon : Ouah déjà ?
Voix off de Kara : Non mais j’avance un peu.

Odile Deray : Coucou ! Bonjour ! Alors elle vous plait votre nouvelle chambre ?
Kara : Très bien très content attention ne vous asseyez pas là il a encore vomi.
Odile Deray : Bon Simon tout baigne hein. Y’a une grosse grosse grosse pression sur le film. Les américains veulent faire un remake, moi je suis en pourparler avec l’Allemagne… Tout va bien. Bon Kara ! Dépêchez-vous, la conférence de presse est à 11 heures. Bah oui ! …J’y vais.
Terminator : Sarah Connor ?
Odile Deray : C’est à coté.
Odile Deray : J’ai toute la presse. J’ai même deux politiques. Non j’attends beaucoup beaucoup de cette conférence de presse.
Terminator : Sarah Connor ?
Sarah Connor : Oui ?
* coups de feu*
Odile Deray : Oh Simon ?
Simon : Hein?
Odile Deray : Va falloir me le vendre ce film hein. Trouver des mimiques des phrases choc !
Simon : Quel genre ?
Odile Deray : Bah genre euh, genre euh, euh, des phrases chocs quoi !
Simon : Quel genre ?
Odile Deray : Genre des phrases choc !
Simon : Ah !
Odile Deray : Bon Kara faut vraiment que vous fassiez garde du corps non c’est important hein. Je veux vraiment leur en mettre plein la vue. Putain… j’y crois j’y crois.
Kara : Oh pardon. Est-ce que vous pouvez éviter de me fumer dans la figure? Parce que j’essaye d’arrêter.
Odile Deray : Ah je sais pas comment vous faites moi je peux pas.
Kara : Alors moi je joue de la de la trompette. Oui, ça compense.
Odile Deray : Oui je comprends… C’est surtout le truc de reproduire le geste!
Kara : Et les notes aussi ! Mmm. parce que…
Odile Deray : Ca y est Simon? Vous êtes beau vous êtes prêt ?…. Ouais d’accord….Ouais là je crois que je vais prendre les choses en main là…

Journaliste pipelette 1 : Tu connais Christine ? La grande du service beauté ?
Journaliste pipelette 2 : Celle qui a des boutons ?
Journaliste pipelette 1 : Ouais! La moche. Et ben figure-toi qu’elle s’est enfin trouvé un mec!
Journaliste pipelette 2 : Ah non !
Journaliste pipelette 1 : J’te jure, alors elle l’amène chez elle, lui il attend dans le canapé, et elle elle revient 5 mn après à poil en lui disant « qu’est ce que tu veux kjte fasses ? »
Journaliste pipelette 2 : Attends mais c’est pas… et qu’est ce qu’il a fait lui ?
Journaliste pipelette 1 : Oh, ben il s’est tiré en courant ! Alors je lui dis la prochaine fois Christine sois gentille mets un peu de romantisme !
Journaliste pipelette 2 : A ha c’est bon !!
Journaliste pipelette 1 : Résultat, la fois d’après, pour aller dans la salle de bains, et ben elle a pas voulu y aller à poil ! Donc elle s’est enveloppée de sa couette !
Journaliste pipelette 2 : Et le mec il est resté là dans le lit à se geler les couilles ?
Journaliste pipelette 1 : Ouais ! Et elle, enveloppée dans sa couette, et ben elle est restée coincée dans la porte ! Donc pour se dégager, elle lâche la couette par terre ! Et l’autre il lui dit, oh tu sais, tu sais si tu as de la cellulite c’est pas grave, je t’aime comme tu es !
Journaliste pipelette 2 : Oh c’est pas vrai !!
Journaliste pipelette 1 : Ah je te jure !
Journaliste pipelette 2 : ahahahahahahahahhaha !
Journaliste pipelette 1 : Attends mais elle a jamais eu de mecs !
Journaliste pipelette 2 : Ah ouais ?
Journaliste pipelette 1 : Attends avec les boutons qu’elle a sur la gueule !
Odile Deray : Ca vous intéresse pas ce que je raconte ?
Journaliste pipelette 1 et Pouf2: Hein ?
Odile Deray : Les deux, là, au fond, ça vous intéresse pas ce que je raconte?
Journaliste pipelette 1 : Si si… ?
Odile Deray : Si alors je reprends pour les deux du fond. Donc à l’issue de la projection vous allez pouvoir poser vos questions à monsieur Simon Jérémie, la vedette masculine du film Red is dead, ici présent. Bon j’ai également rajouté aussi la liste des victimes du tueur, le vrai, pas celui du film celui du festival, ahah ! dont les veuves sont ici à votre disposition. Mesdames messieurs merci de votre attention, bonne projection à tous.

JE VAIS ME CHIER DESSUS…

Projectionniste 3 : Meuh pas du tout. Bohoh ! Mais pas du tout ! Chérie je te dis que je risque rien ! La preuve, j’ai une prime de risque !… Ecoute jvé…je me mets déjà en quatre pour te faire plaisir tu vas pas en… Attends ne quitte pas une seconde.
Monsieur, monsieur si vous devez sortir allez y, si vous avez un petit besoin à faire, ou quelque chose comme ça…
Kara : Non ! Je dois pas vous lâcher d’une semelle.
Projectionniste 3 : Oui mais vous êtes malade là. Il faut vous soulager un peu !
Kara : Hein ?
Projectionniste 3 : Faut vous soulager un peu !
Kara : Non !
Projectionniste 3 : Ouais, je disais quoi…C’est une infection ici.
Kara : J’y vais là.
Projectionniste 3 : Oui faites moi plaisir oui allez y oui.
Kara : Je suis juste à coté !
Projectionniste 3 : On sait, on sait où vous êtes.
Kara : Je peux vous prendre le journal ?
Projectionniste 3 : Tout ! Tout ce que vous voulez, prenez tout… Ah je vais mourir dans deux minutes.

Kara : Martine !
Martine : Ah ! S.E.C.U! Comment ça va?
Kara : Bien !

Projectionniste 3 : Ouais ben d’accord ! Ouais et ben ? En rentrant j’en achète. Mais non c’est pas la mort.

Martine : T’es là pour le festival ?
Kara : Oui.

Projectionniste 3 : Ah il est revenu lui… Ah, ça va couper chérie. …. Ca va, y’a pas de bobo ? Mais vous auriez pu vous blesser avec ce truc. Attendez
je vais vous aider, pourquoi vous me demandez pas ?

Kara : Alors, qu’est-ce que tu deviens ?
Martine : Bah je suis séropositive !
Martine : Mais non c’était pour déconner !

Kara : Poussez-vous ! Poussez-vous ! … Ah je vais me chier dessus !

Pendant ce temps, à Vera Cruz….
(Algo màs señora ? Es todo gracie, Cuanto te devo ? – Tres y cinco)

Kara : Barrez vous, cons de mimes !…. Aïeuuuh !
Figurant : Ca va ? Vous allez bien ? Vous n’avez besoin de rien ?
Kara : Non non c’est bon ! J’ai du papier !

Cannes, quatrième jour.

Odile Deray : Vous me faxez ça tout de suite !
Kara : Alors voilà, pour la projection de mardi, y’a une société américaine qui m’a proposé un nouveau détecteur de métal qui est sur le marché.
Odile Deray : J’attends toujours la liste des invités pour demain hein !
Kara : Bon. C’est 300 000 de plus hein, mais c’est du haut de gamme!

Demandez Cannes midi ! Le tueur de Cannes frappe encore, Red is dead l’évènement du festival. Achetez ! 5 cents monsieur. Merci.
Emile : * Martoni toujours en examen. La police est en train d’entendre un témoin oculaire sourd.

Figurant : Odile ?
Odile Deray : Oui ?
Figurant : J’ai l’annonce pour engager le nouveau projectionniste.
Odile Deray : Oh, c’est vrai… 3 sont morts déjà !…..Lisez là moi ?
Figurant : Alors Rech. Proj. Pr. Proj. Priv. Self. Dem. Brt. poss. S’adr. à. l’hôt. Mar.
Odile Deray : S’adr. à. l’hôt. Mar. et plus si affinités ! C’est plus humain !
Figurants : Absolument !
Kara : Alors y’en a une autre qui fait sonnerie de téléphone. C’est à dire que vous passez, vous avez, un appareil dentaire par exemple, et à ce moment là… drrrrrr ! Allo ? Ah j’ai failli me faire prendre c’est quand même bien fait !
Figurants : Odile !
Odile Deray : Oui ?! J’aime pas trop la couleur non ! Smoking blanc !
Kara : Et y’en a une autre qui fait ambiance tahitienne….
Figurants : Odile ! Odile Odile ! Le journal de 13 heures vite vite vite!
Kara : Ou alors... On peut même mélanger les sons…
Télévision : A cannes, la mort n’engendre pas la mélancolie. N’est ce pas Jocelyne. Oui Jean Claude. Hier effectivement la projection en compétition officielle de Volapluvostek, le film du Roumain Mevatlavé Kraspeck, s’est vu voler la vedette par la soirée Red is dead. Trois jours et trois morts ont suffit à faire de ce petit film la coqueluche du tout Cannes. Un véritable conte de fées pour Red is dead, puisque les acheteurs du monde entier se l’arrachent sans même l’avoir vu. Pour fêter l’évènement, la production du film avait organisé hier soir une grande murder party dans les jardins de la villa Belair. Des stars du monde entier y côtoyaient les chroniqueurs judiciaires. Gâteau, champagne, feux d’artifices, rien n’avait été oublié, pas même la faucille et le marteau, lite motiv de la soirée. Celle par qui le scandale, ou en tout cas la gloire est arrivé, était au comble du bonheur, même si elle émettait quelques réserves : « je trouve qu’on fait beaucoup trop de battage sur ce qui se passe autour de Red is dead et qu’on ne parle pas suffisamment du film lui même. C’est vrai que c’est formidable quand même ce qui nous arrive oui.* Et vous Simon content ? * Ah oui lui il est hyper content oui !* Très occupé par son enquête, le commissaire Bialès a tout de même bien voulu nous accorder quelques mots : « Ecoutez, laissez la police faire son travail et nous finirons bien par coincer ce meurtrier ». Quel est le mobile du tueur ? Qui sera sa prochaine victime ? Peu importe, hier soir, à Cannes, l’heure était à la fête. Merci Jocelyne. Les castors lapons sont ils hermaphrodites ? C’est la question que se pose ce chercheur d’outrekébin...


APPORTEZ NOUS AUSSI QUELQUES CLAPIOTTES

Figurants : Comment ? Ah non nous sommes complets monsieur. Non, pas avant trois semaines. Bonsoir. …ahahahahah ! Ah il doute de rien celui là !… Madame ?
Odile Deray : Bonsoir j’ai rendez vous avec le commissaire Bialès ! Je m’appelle Odile Deray.
Rony Abitbol : Odile Deray ?
Odile Deray : Oui ?
Rony Abitbol : Hi, I’m Rony Abitbol. How are you ?
Odile Deray : Aille !
Rony Abitbol : I am the producer of « 400 balls » and of «Tchernobyl Lassie» Did you see it? I’m really impressed by the job you did on Red is dead. It is great. I’ve got a new project for you if you are interested….
Odile Deray : Aille want to Popaul!
Rony Abitbol : It’s called “Snow White and mercenaries seven”. First, they meet, then they meet and they fight, and then at the end they fuck. It’s unbelievable !
Odile Deray : A beulibobol !
Rony Abitbol : I really like you do it… Think about it…
Odile Deray : Thank a boute it… I have in ze bilouque!
Figurants : Si vous voulez bien me suivre?
Odile Deray : Yes…

Odile Deray : Vous attendez depuis longtemps ?
Commissaire Bialès : Oh non non, j’arrive juste.
Odile Deray : Oh excusez-moi Commissaire, mais…
Commissaire Bialès : Patrick !
Odile Deray : Excusez-moi, Patrick ! Mais j’ai eu un petit peu de mal à briefer le nouveau projectionniste pour la projo de demain. A mon avis il y passera la nuit.
Commissaire Bialès : Merci, apportez nous aussi quelques clapiottes…..Pour picorer !
Odile Deray : Alors tchin !
Commissaire Bialès : Tchin.
Odile Deray : Oh j’ai eu un mal de chien pour envoyer tout les cartons d’invitation. Alors est ce que le préfet sera là…? Est ce que Martoni viendra ? Si Martoni vient le préfet vient pas alors !
Commissaire Bialès : Mais oublions le film pour ce soir. Parlez-moi de vous plutôt.
Odile Deray : Odile ! Moi c’est Odile ! Plutot c’est l’ami de Mickey !
Commissaire Bialès : Ah non ! Plutot c’est le chien de Mickey ! L’ami de Mickey c’est Dingo !
Odile Deray : Oh ohohohohoh! Oh pardonnez moi je ne sais plus ce que je dis! C’est ce film toute cette pression !
Commissaire Bialès : Bien oubliez tout ça et parlez moi de vous, hum ? D’où venez-vous ?
Odile Deray : De Dijon. C’est là que j’ai commencé mon métier d’attaché de presse. Je m’occupais du festival Moutarde et Cinéma.
Commissaire Bialès : Ah ! C’est passionnant ça. Et ça parlait de quoi ?
Odile Deray : De moutarde et de cinéma !
Commissaire Bialès : Ooh ! Formidable !
Odile Deray : Ma première voiture c’était une Peugeot !
Commissaire Bialès : Oh c’est extraordinaire !
Odile Deray : Et un jour mes cousins ils sont allé dormir chez ma grand mère.
Commissaire Bialès : Oh ah ah mais c’est fabuleux !
Odile Deray : Alors j’ai dormi dans la chambre du bas parce que j’avais prêté mon pull.
Commissaire Bialès : Ah vous êtes merveilleuse Odile ! Merveilleuse…Vous êtes marié ?
Figurants : Vos clapiottes arrivent.
Figurants : Attention l’assiette est chaude !
Les clapiottes : Non ! Non non ne nous mange pas ne nous mange pas non non non ne nous mange pas ne nous mange pas ne nous mange pas !
Odile Deray : J’étais marié. On s’est séparé il y a 4 ans. Il avait une grosse affaire de triperie, vous connaissez peut être, « les tripes du Mans ça dure longtemps » !
Commissaire Bialès : Non !
Odile Deray : Pourtant c’était assez connu dans la région.
Commissaire Bialès : Et depuis ?
Odile Deray : Rien.
Commissaire Bialès : Rien, vous voulez dire, pas même une petite aventure depuis quatre ans ?
Odile Deray : Non !
Commissaire Bialès : Ah, et … ça vous manque pas ?
Odile Deray : Pas du tout !…. Qu’est ce que c’est gigode à ma façon ?
Commissaire Bialès : Ah c’est délicieux ! Ce sont…deux cuisses de chevreuil…. –c’est pour deux !- ce sont deux cuisses de chevreuil... fermes, et délicatement écartées. Fourrées de crème, épaisse, mouillées de vin blanc chaud qui ruisselle sur … les parties charnues… de la bête. Et elles sont fermement ligotées, sur un lit de cresson.
Odile Deray : Ooh! oh, il est comment le cresson ?
Commissaire Bialès : Il est tendre. Et co co coriace à la fois.
Odile Deray : Oh… mais quand vous dites ligoté, il est ligoté ligoté il peut pas s’échapper ?
Commissaire Bialès : Il est à ma botte… le cresson.


Simon : Eh eh eh eh, eh t’étais où ? Parce que Odile elle t’a cherchée partout.
Kara : Attends attends attends… Je me casse le cul toute la journée pour votre sécurité, vrai ou faux ?
Simon : Vrai ?
Kara : Vrai ! Et ! Madame Odile Deray ne me dit même pas où elle est. Alors que je sais très bien où elle est !
Simon : Tu veux que je te ramène ?
Kara : T’sais où elle est ? Elle est avec Rick Hunter ! Qu’est ce qu’il y connaît…. Euh qu’est ce qu’il y connaît aux femmes, Rick Hunter ?
Simon : Je sais pas !
Kara : Réponse : rien ! Il y connaît rien ! Moi je sais moi. Toutes celles que j’ai escortées, je les ai baisées. D’accord ? Irina de France Berger : ze l’ai baisée, Jocelyn Turner : je l’ai baisée, le prince Patrice de Moldavie, je l’ai baisé, j’étais bourré. N’empêche que je l’ai quand même baisé. Et ! Odile Deray, Madame Odile Deray. Pas le droit de la baiser! Parce que style
… Odile Deray, pas le droit de la baiser ! A toute.
Kara : Euh… qu’est ce que je disais ?


OH JUSTE UN DOIGT

Commissaire Bialès : Vous aimez Mozart ?
Odile Deray : Oh oui ! C’est lequel ?
Commissaire Bialès : Le… dernier !
Odile Deray : Ah !
Commissaire Bialès : Venez ! Venez Odile, entrez !… Vous voulez un whisky ?
Odile Deray : Oh juste un doigt !
Commissaire Bialès : Vous voulez pas un whisky d’abord ?
………………………………………
Odile Deray : Tu as une brosse ?
Commissaire Bialès : Merci, toi aussi.
Odile Deray : Tu as été formidable !
Commissaire Bialès : Oui dans le tiroir près du téléphone.
Odile Deray : Rech. Proj. Pr. Proj. Priv. Self. Dem. Brt. poss. S’adr. à. l’hôt. Mar. et plus si affinités.
Commissaire Bialès : Odile ! Tu connais la différence entre un pull over et une moule? Pffrr !
Odile Deray : Non !
Commissaire Bialès : C’est bête ! Un pull over ça moule, et pfffrr et pffffr …. Et une moule ça pue l’ovaire ! Elle est drôle non ? Bon un peu salée, mais… elle est drôle ! Non ?…. Odile ?

Kara : Odile Deray mes fesses !
Simon : On on on va y aller là ! On va y aller !
Kara : Eh si je la vois cette pute je lui fous mon poing dans la gueule !
Simon : Et puis alors on peut régler pour tout les dégâts sans problème sans problème !
Kara : Casser la gueule à cette salope !
Odile Deray : Mon dieu Simon, si vous saviez ce que je viens de découvrir ! Kara, il faut absolument que vousooohh !

Pour des raisons de budget, la scène suivante sera entièrement bruitée à la bouche.
Ta ta a hum !
Vvvvvvvvvvvvvvvrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr
Oh mais écoute, plaie d’argent n’est pas mortelle enfin ! oui ! Mais, ce boulot, c’est la chance de ma vie ! J’y crois à mort !
Ihhhhhhhhhhihhhht ntalatantalttantala tantilli
Plic ploc, plic, ploc, plic ploc !
Hmhmhm !
Mieow ! Aha !
Miieeoow !! - Putain tu fais super bien le chat ! - Merci ! - Non mais vraiment, je le pense, vraiment ! - Merci, du fond du cœur. - Eh c’est pour qui les cafés ? - Chuuuuteuh ! On travaille on est en train d’enregistrer là. - Eh oh là, je suis pas ta bonne hein ! - Bah ta gueule. - Ehhh, la tienne avant la mienne ! - Eh ta gueule toi même ! - Ca va trancher chérie ! - Mais non mais qu’est ce tu fais il faut dire ça va couper chéri, pas ça va trancher ! - Ah bon ? Mais oui t’étais où pendant le film toi. - Ah mais non c’est parce que je fais ça à mi temps moi. Je suis pas à full time job, donc c’est pour ça que je suis un peu… enfin bon - Ouais mais bon quand même tu devrais un peu t’intéresser. - Non mais j’essaye de m’intéresser, mais ça m’intéresse pa ehh regardez regardez! Le tueur il s’est blessé au doigt ! - Ouaah ! - Il s’est blessé au doigt il s’est blessé au doigt le tueur ! - Oh la la mais dis donc il a l’air salement blessé ! - Mais ouaaais ! Au doigt.

Les producteurs sont heureux de vous annoncer que le bruitage du film peut continuer normalement. Merci de votre compréhension.

Cannes, dernier jour 9h du matin
A qui le tour ? Qui sera la prochaine victime ? Qui osera …

NOUS AVONS AFFAIRE A UN SERIAL KILLER

Odile Deray : Voilà et vous terminerez l’interview avec Cinéloisir, Pellicule et Cinénudiste.
Simon : D’accord !
Odile Deray : Tiens v’là l’arme fatale…
Kara : Bonjour !
Odile Deray : D’où vous sortez vous ?
Kara : Hein ? Euh, c’est parce que j’étais en train de régler le…
Odile Deray : Oui ben pendant que vous régliez le, moi j’ai trouvé le projectionniste pour ce soir. Tenez. Ca c’est la ligne directe du Palais des festivals là dessus on pourra vous joindre n’importe quand.
Figurant : La tête de veau !
Simon : Oui c’est pour moi !
Kara : Et il est où, le projectionniste ?
Odile Deray : Il va nous rejoindre il est parti acheter le journal.
Simon : Tu veux mes yeux, parce que moi je les mange pas.
Kara : Non… Dites, c’est le journal de demain qu’il faut qu’il achète, parce que là, là il est pas encore dedans !
Odile Deray : Hein ?
Kara : Votre projectionniste ! Il faut qu’il achète le journal de demain, quand il est mort quoi ! Ehehehehehehehehehe !
Odile Deray : Et quand je pense que la sécurité de ce soir va être assurée par… Comment j’ai pu faire confiance à un type pareil !
Kara : Ca va ça arrive à tout le monde de boire un coup !
Odile Deray : Fermez là Kara vous n’êtes pas le centre du monde ! Je vous parle de Patrick ! Je vous parle du commissaire Bialès !
Kara : C’est quand même étrange ces lettres que laisse le tueur. O, d, i, maintenant L ! Qu’est ce que ça peut bien vouloir dire ? Lido ? Ca doit être une danseuse ?
Simon : Tu me passes les tripes ?
Kara : J’ai remarqué des choses à propos des meurtres, j’ai même une théorie là dessus.
Simon : Tu me passes le sucre ?
Kara : Je suis quouasiment sûr que nous avons affaire à un serial killer.
Odile Deray : Pardon ?
Kara : Je crois que nous avons affaire à un serial killer.
Odile Deray : Un quoi ?
Kara : Un serial killer.
Odile Deray : Un ?
Kara : Un sérial killeur, un tueur en série.
Odile Deray : Ah ! Serial killer.
Figurant : Monsieur Jérémie, nous n’avons plus de cervelle. Alors je peux vous mettre du cœur si vous voulez.
Simon : Mmm, très bien le cœur, mais saignant alors.
Kara : Et Bialès a le profil type du serial killer, exactement comme le décrivent toutes les études du FBI.
Odile Deray : C’est à dire ?
Kara : C’est à dire tout ! Petits costumes cintrés, ses airs supérieurs, ses espèces de petites mains manucurées, sa manière de dire, euh, oui, euh, laissez la police faire son travail !
Odile Deray : Mais calmez vous Kara !
Kara : Je suis très calme ! Simon t’as un bout de pomme de terre sur la joue.
Simon : Oh ! Merci !
Odile Deray : Vous pouvez pas savoir comme une femme a mal quand elle est déçue par un homme! Oh mon dieu Kara comment faire pour coincer Bialès ?
Kara : J’avais d’abord pensé à une énorme tapette à souris géante, avec un très gros bout de fromage pour l’appâter. Le tueur voit le…
Odile Deray : Taisez vous Kara le voilà ! Alors Emile je vous présente. Alors Emile Gravier qui est notre projectionniste, voici Simon Jérémie la vedette de Red is dead.
Simon : Bonjour !
Odile Deray : Et Serge Karamazov donc, qui assurera votre sécurité.
Kara : Bonjour !
Odile Deray : Vous n’avez pas changé Emile hein ! On ne s’était pas vu depuis quand ?
Emile : 16 ans, 8 mois, 21 jours, et 4 heures ….37. C’était un lundi !
Simon : Ah bah dites donc ça date pas d’hier hein !
Emile : J’étais projectionniste à Moutarde et cinéma !
Simon et Kara : Aaaaaah !
Emile : A Dijon!
Simon et Kara : Ooooooh!
Emile : Et c’est là que j’ai rencontré Odile. On faisait une sacrée équipe. Y’avait qui, y’avait euh. Y’avait Henri ! Henri. Et euh le grand là !
Odile Deray : André !
Emile : Non, le grand !
Odile Deray : André !
Emile : Non, le grand, là ! La petite. Sylvie ! Pardon. Qu’est ce qu’on riait Odile. Hein !!
Odile Deray : …Oui !
Emile : Et la mère de Sylvie elle était boulangère et elle avait une boulangerie à l’angle de la rue Louise Michèle et de la rue Guignon… C’était la rue Louise Michèle ou la rue Pasteur ?
Odile Deray : Pfft !
Emile : Bref ! Enfin on arrivait tous, là, et y avait son père, à Sylvie, il s’appelait Paul, et y’avait le grand André, non Henri, non André, non, Odile?
Odile Deray : Oui !!
Emile : C’était un sacré celui là ! Alors il entrait, le type, et il disait : « une baguette pas trop cuite !» Parce que c’était une boucherie !…. J’raconte mal.
Odile Deray : Bien ! Emile, il va falloir y aller, parce que si vous voulez être prêt ce soir, il faudrait peut être vous familiariser avec la machine hein ! Kara, vous êtes gentil vous accompagnez Emile au Palais ? Bien mille fois merci Emile ! Vous me tirez une fière chandelle du pied.

CANNES FEERIE, CANNES PRESTIGE

21h00. Cannes, le même jour
Carole : Cannes qui a revêtu ce soir sa tenue de gala, Cannes prestige, Cannes féerie, Cannes à l’heure du grand cinéma, Cannes…
Jean : Oui Carole tout cela bien entendu, si le beau temps est de la partie.
Carole : Ne soyez pas pessimiste Jean, le beau temps sera de la partie ! Et voilà madame la sous préfète accompagnée de son mari, et de Mickaël son petit dernier.
Jean : Qui est…Qui est déjà grand !
Carole : Derrière eux Bruno, de Bruno Chemises, un commerçant cannois bien sympathique !
Jean : Ah et là bas, regardez derrière eux, une vedette !
Carole : Ah ouuui ?
Jean : Je ne sais pas qui c’est!
Carole : Oui, non, je l’ai vu dans un film effectivement, à la télé je crois !
Jean : Non Carole, on me fait signe, en fait il s’agit de notre premier ministre.
Carole : Ah, c’est ça, je savais que je l’avais vu à la télé, je me disais que son visage ne m’était pas inconnu.
Jean : Alors qu’arrive juste Mme Jacques, la veuve du premier projectionniste.
Carole : Oui, elle est radieuse dans son très beau manteau d’hermine… un grand moment d’émotion Jean…
Jean : Tout à fait Carole tout à fait…Et puis sans tout ces meurtres il n’y aurait pas de soirée, alors rendons hommage à l’une de celle qui a engendré cette féerie !

Kara : Bon Emile ! Vous n’avez aucune chance de vous faire tuer sur les marches, à part l’œuvre d’un tireur isolé, mais là ce serait vraiment pas de bol. Je ne veux personne dans les allées je veux voir les badges de tout le monde je serai intraitable là dessus.
Kara : Oula y’a comme un attroupement là bas on dirait.
Odile Deray : C’est la montée des marches Kara. Cannes, le festival, ça vous dit quelque chose ?
Emile : Oh bah y’a du monde hein ! Pfiou !
Odile Deray : Prenez un chewing gum ?
Emile : Oh non non merci non.
Odile Deray : Oh si si prenez un chewing gum Emile ! Prenez un chewing gum Emile ! Prenez un chewing gum Emile !


Odile Deray : S’il vous plait ! Si vous vous êtes endormi, si vous voulez revoir le film, il y a d’autres projections prévus.
Emile : Oh la la la la ! Ooooh !
Odile Deray : Prenez un chewing gum Emile !
Emile : Oh non non.
Odile Deray : Si si prenez un chewing gum Emile !
Emile : Merci
Odile Deray : Dis donc vous vous êtes mis sur votre 31 ce soir Emile !
Emile : Bah oui c’est c’est pour ce soir, c’est pour notre dîner. Vous m’aviez dit qu’on mangerai ensemble, hein, alors comme c’est bientôt la fin du festival, j’ai je je…
Odile Deray : Alors là j’ai complètement oublié. Non ce soir je peux pas parce que j’ai une surpote avec mon flirt. Vous m’en voulez pas ? Emile : Oh non Odile, c’est la septième fois que vous oubliez !
Odile Deray : Mais je suis désolée Emile… C’est ce festival, toute cette pression, cette…
Emile : Ooooh… Je suis déçu ! Vous m’aviez promis ! Je je vais vous dire quelque chose Odile, on ne peut pas tromper une personne mille fois. Si ssssi on on peut tromper mille personnes une fff euh mille fois non ! On peut tromper une fois mille personnes Odile, mais on ne peut pas tromper une fois mille personnes ! Odile ! On ne peut pas tromper mille fois…
Odile Deray : Ok ! Au revoir Emile !
Emile : Mille personnes…
Sylvie : Salut Emile !
Emile : Salut Sylvie.
Odile Deray : Allez à demain ! Et quoi qu’y se passe dans ma vie vous serez toujours auprès de moi Emile. Dans ma vie vous serez toujours auprès de moi Emile, toujours auprès de moi Emile …

Chauffeur : Emile! Emile! Tout le monde vous attend il faut y aller !
Jean : Alors que Carole ça y est l’équipe très attendue du film Red is dead vient d’arriver !
Carole : Oui toute l’équipe puisqu’il y a Odile Deray, l’attachée de presse, et euh, un proche probablement puisqu’il est très difficile d’avoir une invitation, donc c’est sûrement un proche.
Jean : Oui rappelons tout de même Carole que pour l’instant personne n’a vu le film, vous-même l’avez vous vu ?
Carole : Euh, non non tout à fait…En même temps il faut être honnête Jean, nous n’avons malheureusement pas le temps de voir les films, puisqu’il faut, se préparer, se coiffer, choisir les robes…
Jean : Et vous êtes très belle Carole…
Carole : Merci Jean. Ah, voici le commissaire Bialès. ….. Le commissaire Bialès très élégant dans son smoking de chez …
Jean : Tchut tchut pas de marque !
Carole : Euh oui de chez tchut tchut pas de marque, 8 avenue de la Calanque à Antibes !
Jean : En France.
Spectateur : Luc ! Luc ! Luc !
Kara : Simon ! Il s’appelle Simon !
Spectateur : Simon ! Simon !
Kara : Dépêchez vous de monter ! Je vais pas arriver à les contenir tous !
Jean et Carole : Alors que revoilà la sous préfète !
Corinne : Serge ! Serge !
Kara : Oh Corinne !

La Foule : Brouhaha ! Brouhaha ! Brouhaha !

Kara : Pardon s’il vous plaît pardon… Pardon excusez-moi. Allez !!! Pardon, pardon. Régis pour Kara. Pardon ! Régis pour Kara. …Le bouton rouge Régis !
Régis : Oui Kara ici Régis.
Kara : Il faudrait un autre costard d’urgence là, over.
Régis : Bon d’accord j’y vais. Euh quelle taille à peu près le costume ?

Carole : Alors que j’aperçois la vedette de la soirée, le, la future peut être 5ème victime, le projectionniste qui va ce soir projeter le film scandale.
Jean : Oui Carole il s’agit d’un certain Emile Gravier, c’est tout ce que nous savons.
Carole : Alors que Mme Martoni, femme du célèbre député assassin, monte les marches ; son visage s’éclaire. Elle vient d’apercevoir quelqu’un !
Jean : Oui c’est Jean Paul Martoni son mari !… Martoni ?
Carole : Mais qu’est ce qu’il fait là il était pas en prison ?
Jean : Mais si !
Commissaire Bialès : Martoni ! C’est Martoni ! Arrêtez-le !
Policier : Toutes les issues sont bloquées il pourra pas s’échapper !
Martoni : Laissez moi passer j’ai une inviteuh !
Spectateurs : Luc, Luc – Emile, il s’appelle Emile – Emile, Emile.

Commissaire Bialès : arrrrrrreeeettttteeeeeeeeeeeeeeez lleeeeeee ! Eeeeeeeexxxxxccccuuuusssseeeezzz mmmmmooooiiiii !
Carole : Cooommiiisssaaaiiire Biaaalllèèès ! Aaaaaaahh !
Un homme sort une banane de sa poche.
Emile s’évanouit.
La vieille descend avec son caddie.
Kara : Emile ?
Jean : aaaalloooooooooooors quuuuuuuuue revoiiiiiiiiiila lllllla souuuuuuuuuuuus preeeeeeeefeeeeeetttteee
Carole : Arrêtez Jean c’est fini !

La foule : Remboursez nos invitations ! Remboursez nos invitations !

Amènent Emile dans une salle et le mettent sur le canapé.
Odile Deray : Allez faîtes venir les infirmiers hein. (Empoigne Kara) Et vous là vous faîtes quelque choseuh !
Kara : (Baffe Emile)
Odile Deray : (S’assied sur Emile et pleure avec son mascara coulé). Je n’ai pas attendu toutes ces années et tous ces morts pour rien ! C’est trop injuste ! J’ai pas mérité ça !
Simon : Euh moi je peux vous le projectionner si vous voulez !
Odile Deray : (Relève la tête, son maquillage refait) Vous Simon ? Mais c’est formidable mais comment… ?
Simon : Mais parce que je suis projectionniste !
La Foule : Oh bah ça, ça tombe bien alors !
Simon : Bah oui parce que moi je voulais faire du cinéma ! Alors mon père il voulait que je sois acteur. Mais moi je voulais faire projectionniste ! Parce que moi, je suis pas vraiment acteur !
Kara et Odile Deray : Ah bon………
Odile Deray : Il vous faut combien de temps Simon ?
Simon : Bah laissez-moi 10min et je devrais y arriver.
Odile Deray : Ok… Kara vous avez votre trompette ?
Kara : Oui toujours.
(Se lèvent et quittent la salle)
Odile Deray : Alors il faudra faire exactement ce que je vous dis.

La Foule : Aaaaaah.
(Trompette)
Kara : (Joue de la trompette sur la scène) (Danse)
Commissaire Bialès : (Le rejoins sur la scène) Excusez moi je n’ai pas pu résister j’adore ce morceau.
Kara : Sais tu danser la carioca ?
Commissaire Bialès : …Non … ? (Le regarde danser).
Kara : Ce n’est pas un fox trot ou une polka ce n’est vraiment pas très compliqué pour la comprendre suis bien mes pas…
Commissaire Bialès : Ce n’est pas un tango ou un tchatcha, encore moins une bossa nova, quand t’as goûté à cette danse, là tu ne peux, plus faire que çaaaa !
Kara et Commissaire Bialès : Youpi ! Dansons la carioca ! C’est bien ! Fésez tous comme moi ! Youpi ! Avec la carioca ! Tant pis s’il faut dire aux autres danses, au revoir.
La carioca

La salle de projection.

Simon jette du charbon dans un fourneau.
Odile Deray : Vous n’avez besoin de rien Simon ?
Simon : Si apportez moi des linges propres et de l’eau chaude.
Odile Deray : Rien d’autre ?
Simon : Si, des gencives de porc j’ai un peu faim. Vite, vite !

La scène

Kara : Maintenant que tu danses la carioca, ça tu t’en fiches bien de la polka, tu n’en veux plus de la rumba, du Houla Hop, et du tchatchaaa… Commissaire Bialès : Tout les matins dès le lever, la carioca te fait bouger, et quand tu danses chaque petit pas, te met en joie, pour la journéeeeee….
Kara et Commissaire Bialès : Youpi ! Dansons la carioca ! C’est bien ! Fésez tous comme moi !

Salle projection

Simon : Ecoutez, je crois que j’ai fait tout ce qui était en mon pouvoir, j’ai fait le maximum, à ce niveau là où on en est je crois qu’on peut dire à la grâce de Dieu et….
Odile Deray : Le film, vous l’avez mis ?
Simon : Hein…?

Scène

Kara et Commissaire Bialès : Yououpi! Dansons la carioca ! c’est bien, fésez tous comme moi !
Odile Deray : (Fait signe de couper).
Kara et Commissaire Bialès : Oh oui youpi ! Dansons la carioca ! Tant pis s’il faut dire à tout le monde au revoir !
La salle : Une autre, une autre, une autre …

En coulisse

Kara : J’aime pas quand c’est improvisé comme ça !!
Commissaire Bialès : Mais, vous savez qu’avec un management, en trois mois on monte une tournée hein !
Grimaldi : Commissaire Bialès !
Commissaire Bialès : Oui c’est pour ?
Grimaldi : Grimaldi.
Commissaire Bialès : Grimaldi…Griii mall di…
Grimaldi : Commissaire?
Commissaire Bialès : Mmmm ?
Grimaldi : On a localisé Martoni.
Commissaire Bialès : Martoni… Merde ! Je l’avais oublié celui là. Bon allons-y, je finirai l’autographe plus tard. Allez !

(On voit un éclair devant un écran. Emile ouvre les yeux.)
(Dans le cinéma Odile arrive pour la projection)
Odile Deray : (Tombe) Oh excusez-moi. Je suis désolée c’est ce film toute cette pression…

Salle de projection. Simon au téléphone. Emile approche.
Simon : Oui… Oui ! Oui je sais mais papa y’a des gens qui tueraient pour avoir ce job ! Attends ne coupe pas ! Alors Emile ça va mieux ?
Emile : C’est à moi de projeter le film.
Simon : Oui je sais mais, j’ai fait ça pour vous rendre service !
Emile : (Dégaine une faucille et un marteau) C’est à moi !
Simon : Mais Emile c’était vous ! (Les bloque avec le téléphone et un couvercle)
Emile : RRRRooui !
Simon : Mais pourquoi ?
Emile : Parce que ! (Continuent à se battre)
Simon : C’est pas une réponse !
Emile : Si !
Simon : Non !
Emile : Tu veux savoir ?
Simon : Oui…
Emile : (Pose ses armes) Ecoute, il y a quelques temps je téléphone à Odile, pour lui demander du travail, elle se souvient même pas de moi ! Toutes ces belles promesses, envolées ! Voilà pourquoi je les ai tous tués. Pour qu’elle se rappelle de moi !… Odile a fait de moi un assassin.
Simon : Attention Emile derrière vous !
Emile : Ça ne prend pas Simon. On peut tromper mille fois une personne, mais on ne peut pas tromp… Si. On peut tromper une fois… Non !
Simon : (Sa main cherche le plat à gencives de porc)
Emile : On ne peut pas tromper une fois mille personnes, mais on peut tromper une fois mille personnes.
Simon : (Lui jette le plat à la figure)
Emile : Aaaah !
Simon : Mange ça, pourriture communiste !
Emile : (Fonce dans la machine et met en route une bobine)

Dans le cinéma *allo ? Attention Benjamin derrière vous ! C’est affreux *
Odile Deray : L’imbécile il a fait partir la dernière bobine !
Kara : ah c’est pour ça je me disais ça tient pas debout ils étaient à table et là d’un coup ils se retrouvent dehors.
Odile Deray : Mais enfin vite Kara allez voir ce qui se passe en cabine !
Kara : (Lui renverse son pot de pop corn)

Salle de projection

Emile : Je vais tuer Odile. Puis je me tuerai moi. Mais d’abord c’est toi que je vais tuer !
Simon : Tuez moi mais, la bouche fermée par pitié.

Kara : (Court dans un couloir. Saute une chaise en plein milieu. Croise une fille.)
La fille : Oh ! Serge !
Kara : Je te rappelle! Je te rappelle! (Monte les escaliers. Voit Martoni) Je vais te dire un truc Martoni. C’est pas ton jour. (Se prend un gros coup de pied et se fait piétiner par une dizaine de policiers).

Salle de projection Emile : (Etrangle Simon)
Simon : Prenez un chewing gum quand même.
Kara : (Ouvre la porte d’un coup de pied)
Simon : (Se débarrasse d’Emile)
Kara : Simon ! (Lui fait une clé de bras) Ah c’était toi l’assassin depuis le début je le savais !
Simon : Mais non c’est pas moi ! aieuh ! Mais rattrape le c’est lui le tueur !
Kara : Hein ?
Simon : C’est Emile! Emile. C’est Emile le tueur!
(Bruit de tapette à souris)
(Emile est pris dans une tapette géante)
Simon : Bien joué Kara ! Dire que je croyais que t’avais rien compris !
Kara : Hein ?
(Le commissaire et les policiers arrivent).
Commissaire Bialès : Que se passe-t-il ici ?
(Odile arrive en courant par l’autre couloir)
Odile Deray : Ooooeeeeuh ! Oh mon Dieu Kara qu’est ce qui c’est passé ?
Kara : Euh c’est Emile. C’est lui le tueur. Et il s’est fait coincé par la tapette géante.
Odile Deray : Ecoutez Kara. Monsieur n’est pas une tapette. Monsieur est commissaire de police. … Mais alors Patrick, vous êtes innocent ?
Commissaire Bialès : Vous en aviez douté ?
Odile Deray : Mais chez vous, le marteau, la faucille, le costume du tueur… J’ai pensé que…
Commissaire Bialès : Et qu’avez vous pensé Odile. .. La vérité est beaucoup plus simple ! J’étais, comment vous dire… (Musique trop forte pour entendre) je suis flic. Juste un flic.
Odile Deray : Oh mon Dieu comme j’ai été sotte. J’ai cru…
Commissaire Bialès : Chuuut. Nous avons été sottes toutes les deux.
Kara : (Sa main surgit avec un téléphone) Commissaire. Le préfet pour vous sur la ligne.
Commissaire Bialès : Oui, bonjour monsieur le préfet…. Non, mais toutes les issues sont surveillées, Martoni ne pourra pas s’échapper. Non, je n’ai… je n’ai vu que le début du film, oui. Oui…
Odile Deray : (S’éloigne pour se remaquiller)
Commissaire Bialès : Ah, la première partie était très bien oui… hinhin… C’est parce que j’ai fait un peu de, de danse classique. Oui, c’est pour ça.
Martoni : (Surgit derrière Odile et l’attrape. Elle se fait un trait de rouge sur la joue) Bougez pas ! Ou je la flingue.
Commissaire Bialès : Ne quittez pas monsieur le préfet. Martoni…
Simon : Qui c’est ?
Commissaire Bialès : Jean Paul, Martoni. Petit politicien véreux. Tueur d’écologiste, qui veut transformer la plage en parking, hum ?… N’ayez pas peur Odile. Je m’occupe de ça.
Martoni : Stop ! N’avancez plus Bialès. Je veux un hélicoptère. Je veux que vous donniez l’ordre à vos hommes de me laisser quitter le palais sans problème ! Sinon je la flingue ! Et ce coup ci plus de tapette pour vous sauver !
Odile Deray : S’il vous plaît monsieur est commissaire de police.
Commissaire Bialès : Tu bluffes Martoni ! Il bluffe.
Kara : Pas sûr.
Simon : Si, si, il bluffe là ça se voit tout de suite !
Kara : Non, il a pas l’air de bluffer là quand même hein.
Commissaire Bialès : Siiihiii ! Il bluffe là !
Simon : Euh moi je suis de l’avis de Bialès, il bluffe hein. On, on vote ? On vote ? Moi je vote et je dis il bluffe.
Martoni : Ça suffit ! Vous essayez de gagner du temps.
Kara, Simon, Commissaire Bialès : Mmmm…. Non !
Martoni : Bon vous l’aurez voulu. Je la butte !
Commissaire Bialès : Tu bluffes Martoni ! Ton arme n’est pas chargée !
Martoni : (Lui tire dans le genou)
Commissaire Bialès : (Tombe à terre) Ahaaaahaaaaaïa ! Laisse !
Kara : J’avais voté, il bluffe pas.
Odile Deray : Peut être qu’il bluffe, hein, peut être qu’il avait qu’une seule balle !
Martoni : (Lui tire dans l’autre genou)
Commissaire Bialès : Aaaaaaïeuh ! (Se reprend) c’est à dire que là vous êtes lourd.
Téléphone : Allo ! Allo !!!
Kara : Monsieur le préfet ? Non c’est Serge Karamazov à l’appareil je suis responsable de la sécurité ici. Non voilà, on a une prise d’otage. Le commissaire Bialès est salement blessé et une attaché de presse qui est maquillé je vous dis pas c’est une horreur.
Martoni : Dîtes au préfet que je veux un hélico dans 10mn sinon je la butte!
Kara : Martoni veut un hélico dans les 10min sinon il la butte. … Il dit que vous bluffez.
Commissaire Bialès : Dîtes lui que j’ai plus de genoux !
Kara : Il dit qu’il a plus de genoux. …. Il dit qu’il voit pas le rapport.
Martoni : Bon ça suffit! Je compte 5 4 3 2 1 et à zéro paf ! Je lui explose la tête comme une pastèque !
Kara : Il dit 5 4 3 0 et après PAF ! Pastèque. … Je sais c’est un peu décousu mais moi je vous retranscris ça pêle-mêle aussi.
Martoni : 5… 4… 3 …
Emile : (Se relève).
Martoni : 2…
Kara : Euh il faudrait vous décider pour l’hélico parce que là il reste plus que 1.
Odile Deray : (Fait un signe de croix).
Martoni : 1…
Emile : (Le frappe avec son marteau) Odile, je n’ai jamais osé vous en parler avant.
Odile Deray : Emile ! Vous m’avez sauvé ma vie ! Oh je vous dois une fière bretelle !
(Coup de feu de Martoni. Emile tombe.)
Martoni : Je me rends.
Emile : Odile…
Odile Deray : (Agenouillée près d’Emile) Oui ?
Emile : Je vous ai toujours aimée.
Odile Deray : Je sais oui. … Prenez un chewing gum. Et parlez-moi encore.
Emile : (Avale) J’ai toujours voulu vous dire. On peut tromper une personne mille fois,
Odile Deray : Oui,
Emile : On peut tromper mille personnes une fois
Odile Deray : Oui !
Emile : Mais on ne peut pas tromper mille personnes mille fois !
Odile Deray : Oui ! Oui ! (Applaudit)
(Tout le monde applaudit)
Grimaldi : (Fonce avec son arme) Mais non !! Car en fait c’est moi l’assassin ! Non je déconne !

A la sortie du palais. Une ambulance.

Simon : Mais vraiment, t’es sûr que l’éléphant il est plus fort que l’hippopotame ?
Kara : Certain, j’ai lu un livre là dessus y’a pas longtemps, et il est expliqué qu’en fait, c’est parce que toute leur force est concentrée dans la trompe.
Simon : Hein ?
Kara : De l’éléphant hein !
Simon : Ah.
Martoni : (Contenu par les policiers) Dîtes donc mon vieux. Bravo hein. Vous avez empêché la construction d’un complexe hôtelier qui est de loin le projet le plus sophistiqué du siècle ! Ah ! Vous pouvez être fier. Enfin j’ai perdu quelques milliards au passage, mais ça, ça n’a aucune espèce d’importance hein. Ce qui est important c’est que vous soyez content! Hein ! Dîtes-le ! Je suis content !
Simon : (Lui vomit dessus) (A Kara :) Je suis hyper content !
Kara : (Montre sa joue) Oh ! Il t’en reste un petit peu là.
Simon : Hein ?
Kara : Il t’en reste un peu là.
Simon : Oh ! Oh. C’est parce que je suis content.
(Un brancard arrive avec le commissaire Bialès et Odile à ses côtés. Les photographes arrivent, il se redresse et prend la pose.)
Odile Deray : S’il vous plaît messieurs, s’il vous plaît un petit peu de décence, laissez nous seuls.
Commissaire Bialès : (S’écroule)
Odile Deray : Patrick ! J’espère que tout ira bien, je suis si inquiète !
Commissaire Bialès : Ça va aller Odile, les médecins m’ont dit que je pourrai remarcher…
Odile Deray : Mais je vous parle du film… Et vous vous pensez qu’à vos genoux. (Lui lâche la main.) Vous êtes d’un égoïsme !
(Bialès est mis dans l’ambulance. Odile lui fait signe. L’ambulancier lui répond.)
Odile Deray : (Se retourne) (Fais signe) Simon Kara ! Ouhou !
Simon et Kara : Odile ! (Font signe) Ooooodile ! Ooooodile ! (Sont face à face).
Odile Deray : Ohoh ! Oh Simon Kara ! On se fait un resto je vous invite!
Kara : Oh bah non, non non. On partage.
Odile Deray : Oh bah d’accord j’insiste pas.
Simon : Euh on peut baisser les bras parce que, j’ai une crampe !
Odile Deray : Oui.
Simon : He, tout est bien qui finit bien.
Kara : Ouais. Si ce n’est qu’Emile a emporté son secret dans la tombe.
Odile Deray : Quel secret ?
Kara : Bah ces lettres, qu’il gravait sur le mur après chaque meurtre…. O, D, I, L… Humpf qu’est ce que ça peut bien vouloir dire. Odil.
Odile Deray : Ça je sais pas c’est un mystère.
Simon : J’ai faim. Eh, euh si on mangeait chinois je serais hyper content!
Odile Deray et Kara : Non, italien, italien.
Kara : Définitivement italien…

GENERIQUE

Avant toute chose nous remercions chaleureusement
VALERIE LEMERCIER
Pour sa succulente tasse de thé, bien qu’elle n’ait mis que quinze sucres*
Nous tenons également à remercier très vivement
TCHEKY KARYO
JEAN PIERRE BACRI
DANIEL GELIN
EDDY MITCHELL
Qui ont eu l’amabilité de se faire tuer pour nous.
*Authentique ! Retournez voir le film et comptez les !

Avec par ordre d’apparition à l’écran
Sandy………………………………………………………..…………HELENE DE FOUGEROLLES
Benjamin…………………………………………………………………..DOMINIQUE FARRUGIA
Youri………………………………………………………………………….…………...ALAIN CHABAT
Jim……………………………………………………...…………….…DOMINIQUE LUTHRINGER
Susan…………………………………………………………………………....FLORENCE JOUBERT
Maximilien………………………………………………..……GUILLAUME DE MONTLIVAULT
Ludovic …………………………………………...……………….…………….LIONEL CAGNIART
Toto............................................................................... STEFAN VON FRUSTERGEN
Odile Deray............………………………................................CHANTAL LAUBY
Journaliste Cameo. ……………………………………………...DOMINIQUE BESNEHARD
Janine..…………………………………………………………………………….….HELENE RODIER
Jeune passante………………………………………………….…………….JENNYFER AYACHE
Projectionniste 1.…… …………………………………………………………….TCHEKY KARYO
Veuve Mr Jaques………………………………………………………..…VALERIE LEMERCIER
Journaliste télé…………………………………….……………..……DOMINIQUE FARRUGIA
Jean-Paul Martoni…………………………………..…………JEAN-CHRISTOPHE BOUVET
L’Homme Inquiétant……………………………………………………………..SAM KARMANN
Karamazov………………………………….…………………………….……………ALAIN CHABAT
Marc…………….………………………………………………………………………..……….BÔ GESTE
Tifanie………………………………………………….….….….GERALDINE BONNET-GUERIN
Patron Karamazov…………………………………….…………………………MARC DE JONGE
Dave…………………..…………………………..………………………………………………..……DAVE
Loulou……………………………….………………………….………………..…VALERIE HAMARD
Hôtesse Aéroport………………………………………………..…ANNE-MARIE CARDONNA
Simon Jérémie………………………..……………………..………..DOMINIQUE FARRUGIA
Mort voiture……………………………………………………………………….BENOIT DELORME
Voiturier « Le Martinez »…………………………………..…NICOLAS SOMMERMEYER
Réceptionniste « Le Martinez »……………………………………..……ALAIN CLEMENT
Projectionniste2 ( Mr Mireille)……….……………………...…………….. DANIEL CELIN
Youri....................…………………………………….............SAM KARMANN (aussi)
Chasseur « Le Martinez »………… …….….……………..………….NICOLAS GIRAUDI
Commissaire Bialès……………………………….………………….…..…GERARD DARMON
Journaliste radio………………………………………………………….…..…..SABINE COLLIN
Journaliste américaine……………………………….…………..……..…..DEBBIE PERRON
Journaliste suédois…………………………………………………………….……..….BO SALEM
Journaliste mode TV…………………………………...……..….EMMANUELLE CHARDIN
Grimaldi……………………………………………….…………………..…………PATRICK LIZANA
Maurice Bialès- Alicia Lampéro……………………….….……………GERARD DARMON
Patrice Laffont…………………………….………………………………..….PATRICE LAFFONT
Voix documentaire tissu…………………………………..…………HENRI DE TURENNES
Videur Cameo………………………………………………………………...…….MICKAEL GOUX
Flic au rapport…………………………………………….…………………….……………..….ZOON
Sens………………….……………………………………………...……..…ARTUS DE PENGUERN
Garcia………………………………………………...…………………..………………..….ERIC PRAT
Bestel…… …………………………….…………………..………………..…..PIERRE AMZALLAC
Journaliste TV Soleil………………………………………………..…………….ALAIN CHABAT
Misou Misou…………………………….………………………….………..…….BRUNO CARETTE
Journaliste pipelette 1…………….………………………..……………SOPHIE MOUNICOT
Journaliste pipelette 2…………….…………………………..………….CLAIRE HAMMOND
Projectionniste 3…………………….……………………….…………….JEAN-PIERRE BACRI
Ça en fait………………………………………….………………………………DU MONDE HEIN ?
Martine………………………………………………………………………………FLORENCE VIALAT
Clocharde au caddie…………………………………………MARIE-CHRISTINE BURLETT
Lopez………………………………………………………………………….RAMON SAMPERTEGUI
Mme Cuchaça…………………………………………………….………………….JUANA CAMPOS
Les « Panthères »…….……………………………………………….……...PASCALINE PETIT
………………………………………………….……………………………………..ESMERALDA PETIT
Jogger qui explose……………………………………………………….JEAN-PIERRE THORN
Cons de mîmes………………………………….…………………….………FREDERICK WELLS
………………….……………………………………………………………….……..ALAIN VETILLARD
…………………………………………………………………..……………..EMMANUELLE MENARD
…………………………………………….………………………………….…………..CLAUDE HICKEL
Passant croisette …….……………………….…………………………….MAURICE CRONIER
Môme journaux…………….……………………………………..….JAN-ROBERT TELLEGEN
Assistant Odile 1………………..…………………….………………………CHRISTIAN MORO
Assistant Odile 2……………………….………………………………...…………….PIERRE VAL
Assistant Odile 3…………………………..…...……………………………ALEXIS DESSEAUX
Habilleuse Simon………………………………..………………………...…..MICHELE COMBA
Présentateur journal 13h TV……………………………….….LAURENT-YVES GILOUX
Jocelyne Apifiou…………………………………….………………………………….ANNE KILIAN
Pierre Lescure………………………….………………………………………...PIERRE LESCURE
Daniel Toscan du Plantier………….………………..DANIEL TOSCAN DU PLANTIER
Pierre Héros…………………………………………………………………...………PIERRE HEROS



Jacques : Voilà pour clore ce journal la revue de presse. Bonjour Louise.
Louise : Bonjour Jacques.
Jacques : Bonjour Michel…
Michel : Bonjour Jacques.
Jacques : Revue de presse entièrement consacrée au film Red is Dead projeté hier soir à la grande salle à Cannes. Alors Louise, je crois et je présume, que cela fait la une de tout les journaux.
Louise : Non.
Jacques : Et comment ça non.
Michel : Eh euh y’a pas les journal. Y’a pas les journaux.
Jacques : Et comment ça y’a pas les journaux !
Louise : Bah parce que y’a la grève.
Michel : Y’a la grève des journaux.
Jacques : Et, alors !
Louise : Ah, la grève de tout les journaux, y’avait rien ce matin.
Michel : Pas un journaux. Rien.
Jacques : Et bien, sans transition. Merci Louise.
Louise : De rien Jacques.
Jacques : Merci Michel.
Michel : Merci Jacques.
Jacques : Sans transi un petit mot sur la fête des Courours, qui passionne, et on les comprend, nos amis d’Outrequébain qui ont découvert il y a peu cet étrange légume, ressemblant à s’y méprendre à une énorme paire de couilles.

et
Avec la participation Amicale et exceptionnelle de
ROSANNA ARQUETTE
Alias
Rosanna Arquette

Producteur de « Les 400 couilles » ……….………………………………RONI ABITBOL
Steve One Finger Andrew……………………………………….…….JEAN PIERRE LACOT
Maître d’hôtel “bicouli dressé”……….……………………..…………..FEDELE PAPALIA
Serveur « Bicouli Dressé »……………..……………………...…….NICOLAS ABRAHAM
Clients voisins d’Odile et Bialès……….……………………….……..MAURICE CHABAT
…………………………………………………………………………..…………..…….PAUL FERRUGIA
Garçon électrocuté…………………………………………………….…..PATRICK STELTZER
Projectionniste 4…………….……………………………………………..…….EDDY MITCHELL
Garçon restaurant « Le Martinez »…………..……….JEAN PHILIPPE CHARMARD
Emile Gravier………………………………………….……………………………..SAM KARMANN
Carole………………………………..…………………….……………………………………ANNE LEVY
Jean………………………………………………………………………………………OLIVIER DORAN
Sylvie (Le grand barbu)………..……………………..…………………….FRANCK MILHAN
Chauffeur Limousine………………….……………………………………PHILIPPE VANESTE
Crétin dans la foule………………………..…………….……………………BRUNO ARGENCE
Voisin crétin dans la foule…………………………………...…………….PHILIPPE CHANY
Régis………….…………………………………………………………...MICHEL HAZANAVICIUS
Corinne……………….…………………………………………….…….……..FABIENNE GARDON
Nana couloir……………..…………………………………………….…EMMANUELLE LE COZE
Infirmier ambulance………………………………………………...…..CHRISTIAN GAZIOT
Coupés au montage……….……………………………………………………….………..…….SIM
………………………………………………………………………………………………….TOM CROUSE
………………………………………………………………………………….………CHARLES GASSOT
Coupé au tendon………………………………………………..……………….GERARD LANVIN
sinon il était dans le film



EQUIPE TECHNIQUE

Assistants réalisateur ROBERT KECHICHIAN
SADRY HADAMI
BENOIT DELORME
MELIK BENARD

Script SOPHIE THEVENET
AUDE LEMERCIER

Tulles à vue KIM ONKU
Casting PIERRE AMZALLAG
SWAN PHAM
MARIE FRANCE MICHEL
LAURENT SOULET

Chorégraphie « La Carioca » MOLLY MOLLOY

Conseiller Trompette ERIC MULLA

Steady Cam VALENTIN MONGE
Prise de vue PASCAL LAGRIFFOUL
OLIVIER BANON
CATHERINE PUJOL

Photographe RICHARD WRIGHT

Making off JEAN MARIE NIZAN
JOHANNE DEBAS

Perchman OLIVIER VARENNE

Blagueman DOMINIQUE WARNIER

Batman BRUCE WAYNE

Administration MARTINE CONTRAULT

Assistante de production MARIE JO DUCHEMIN

Régie PATRICIA ZIMMERMAN
SYLVIE TALLIEN DE CABARRUS
JEROME RUCKI
FREDERIC GAYET
MANUEL SUBASIC
JEAN YANN GILVESTRE
YANNICK ROUX
ANNE BARBIER
CEDRIC BERNARD

Costumes MAIKA GUEZEL
SANDRA ROBIN
BEATRICE COUSSON
SOPHIE MOLLIER
EDITH POUSSOU

Maquillage MARYSE FELIX
FABIENNE GERVAIS
CATHERINE ROLLAND

Coiffures AGATHE MORO
LOLITA AVELLANAS
MARIE PRIEUR

Effets spéciaux DIDIER ROUX

Ensembliers CECILE ARLET
GILLES BUDIN
MARIE LAURE VALLA
SYBILLE BALTZER

Accessoiriste de plateau CHRISTIOAN GAZIO
GREGOIRE MOUGENOT

Régisseur d’extérieur DAMIEN FLEURY
JEAN GABRIEL NUCCI
LOKONGA TANTY
CORYSE THILLE

Chef constructeur PHILIPPE TAILLEFER

Cascades DANIEL VERITE
ALAIN GUERILLOT
CHRISTIAN HENNING
PATRICK STELTZER
JEAN PIERRE SUCHET
CECILE PITEL

Cascades voiture JEAN CLAUDE BONNICHON

Conducteur quad THIERRY ROGER

Technicien LOUMA THIERRY MORALDI

Machinistes GIL FONTBONNE
NICOLAS SOMMERMEYER
BENJAMIN MOREAU

Electriciens PASCAL PAJAUD
PHILIPPE GIBLIN
SERGE BAGATE
PATRICK VOBECOURT
RICHARD WEBER
XAVIER SAVALL

Groupman BERNARD CAROFF
MICHEL GARCON

Spiderman PETER PARKER

Montage son CATHERINE D’HOIR
KATERINA HAULME

Montage image MARIE BLANCHE COLONNA
MARCELA FIGUEROA

Montage vidéo CLAUDE FRANCE HUSSON

Effets sonores NICOLAS BECKER
JEAN NOEL YVEN
FREDERIC DUBOIS

Post-synchro GILBERT CROZET
CHRISTIAN FONTAINE
JEAN LOUIS LEBRAS

Bruitage JEROME LEVY
ERIC FERRET
PASCAL MAZIERE

Mixage musique DIDIER LIZET
RODOLPH SANGUINETTI

Etalonnage OLIVIER FONTENAY

Montage négatif HELENE AUZET

Attachée de presse MICHELE DARMON

Site nullement officiel
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